Les sapins sont aujourd’hui l’une des décorations les plus emblématiques de Noël. Cette tradition de l’arbre à cadeaux du père Noël a d’intéressantes histoires à raconter sur ses origines. Découvrez-en l’essentiel dans cet article.
La tradition de l’épicéa 2000 ans avant Jésus-Christ
L’histoire du sapin de Noël remonte à l’ère des Celtes qui 2000 ans avant Jésus-Christ, vénéraient l’épicéa en tant qu’arbre de l’enfantement. Pour en savoir d’avantage, faites un tour sur Sapin-Noel.org. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’avec l’automne, les arbres perdent progressivement leurs feuilles et ensuite vient l’hiver habituellement entre le 21 et le 23 décembre. L’épicéa contrairement aux autres arbres gardait sa verdure.
C’est pourquoi il était devenu aux yeux des Celtes, le symbole de la vie. Ils ont donc initié au solstice d’hiver la fête de l’arbre de l’enfantement. Cette fête honorait l’épicéa comme l’arbre de la renaissance, le symbole de la vie. Plus tard, la tradition perdurera dans d’autres coutumes. Même s’il ne s’agit plus de l’épicéa, il y aurait eu au VII è siècle une communauté de druides qui honoraient les chênes. Un épisode avec Saint Boniface aurait donné vie à la tradition du sapin de Noël en Allemagne.
Saint Boniface, Martin Luther et l’épouse de Louis XV
Alors qu’il tentait de faire comprendre aux druides que l’arbre n’avait pas de pouvoir magique, Saint Boniface aurait coupé un chêne qui dans sa chute n’a épargné qu’un sapin. Il l’aurait alors appelé l’arbre de Jésus. Plus tard, au XVI è siècle, une autre légende voudrait qu’un prêtre allemand du nom de Martin Luther ait donné un sapin à ses enfants pour Noël. Toujours est-il que déjà au XI è siècle, il arrivait que les gens ornent des arbres de pommes rouges en référence à l’arbre du paradis.
La tradition du sapin prend progressivement place dans les habitudes. Le terme d’arbre de Noël ou sapin de Noël serait apparu en Alsace en 1521. L’épouse de Louis XV aurait fait installer un sapin au château de Versailles en 1738. Avec le VII è siècle se propage cette tradition qui a fini par se généraliser dès 1930.